lundi, juillet 23

त्रनो मम्य त्रनो...

Après 8 mois à Saigon, 2 semaines dans un car à travers le vietnam, 1 semaine au à Siem Reap, je suis de retour à Madagasikara...

Madagasikara...

dès que j'ai internet à la maison, je raconte tout ! et je poste les photos...

avant je ne comprenais pas les gens qui se plaignaient du froid à Tanà et à Antsirabe, maintenant je comprends...

surtout que j'ai laissé tous mes haits chauds en Bretagne !

à plus les gens...

dimanche, mai 6

Ireo Taxi-Borosy...

26 avril: férié. journée des rois. aucun des vietnamiens à qui j'ai demandé - 2 ou 3 - n'a vraiment su me dire pourquoi c'était férié... mais c'était férié donc tout le monde était content. et je n'ai pas cherché à en savoir plus non plus...

30 avril: anniversaire de la libération de Saigon. férié. à la télé, des soldats maquillés chantaient la libération de saigon, chansons accompagnées avec des instruments traditionnels, voix de castrat, c'est particulier...

1er mai: fête du travail. personne ne travaille dans les pays communistes sauf ceux qui sont obligés. un ami m'a raconté que dans son quartier, un quartier "résidentiel", leur voisin avocat écoutait l'Internationale interprété par un orchestre philharmonique à fond, pendant que juste en face de chez lui, des ouvriers travaillaient sous le soleil, à l'ombre du drapeau rouge...

Donc la semaine dernière, j'ai eu un super long week-end de 6 jours. j'en ai profité pour bouger un peu.

En vrai professionels de l'organisation, nous nous sommes décidés dans la nuit du mercredi au jeudi sur notre destination parmi : Ha Noi, l'île de Phu Quoc, la plage de Mui Ne...

Ha Noi un peu loin, et 6 jours ne suffisaient pas, je voulais y aller en train, 1 jour et demi de voyage, je ferai ça plus tard.

L'île de Phu Quoc, un île paradisiaque au sud du Cambodge, même en temps normal, il faut réserver les billets d'avion au moins une semaine avant.

Mui Né, une station balnéaire au Nord de Saigon, pas trop loin, et un week-end à se dorer sur la plage me tentait bien...

J'ai visité le delta du Mékong avec des potes, il y longtemps de celà, en passant par une agence de voyage. Je n'en ai pas gardé un super souvenir, du coup pas envie de raconter, pas moyen de flâner, obligé de s'arrêter dans les boutiques de souvenir, obligé de manger ou de pisser là où le guide voulait bien s'arrêter... Ni Yoann ni moi n'avait envie de prendre un bus climatisé en passant par une agence de voyage du quartier routard. Nous avons décidé de voyager à la manière des locaux : en passant par la gare routière. Les prix ne sont pas plus élévés en passant par les agences, et en plus les bus font une livraison à l'hôtel, mais on voulait vivre à la locale.

La gare routière, un mélange de modernité et de ruralité, c'est à vivre, c'est indescriptible... Comme une gare routière à Madagascar mais en plus moderne, je ne sais même pas comment l'expliquer.

La gare routière me faisait penser à Saigon : ce n'est pas une vraie ville, c'est une grande ville rurale de 10 millions d'habitants, esprit rural qui donne un charme à la vie dans cette ville. Parce qu'il n'y a pas grand chose à voir, et pas grand chose à faire non plus, sinon travailler et faire des sous... C'est marrant un ou deux jours si on ne fait que passer, regarder le ballet de motorbykes, les quelques bâtiments à voir, mais sinon, il faut rester un peu, et se mettre au rythme de la ville...

Le minibus, quatre personnes par banquette, j'avais l'impression d'être au pays, avec les vendeurs de gateaux, de pistaches, d'eau qui passent entre les véhicules qui attendent d'être remplis pour partir... Là il n'y a pas de mpanera (à Madagascar, des gens qui prenent une commission par voyageur qu'ils font monter dans un minibus) parce qu'on achète les billets au guichet dans la gare...

Et le minibus garde une ou deux places libre pour pouvoir prendre des gens sur la route, et rentabiliser au maximum ! comme au pays que je vous dis !

Sur la route, on a l'impression que la voiture s'arrêterait d'avancer si le chauffeur ne faisait pas sonner le klaxon italien au moins, au moins une fois tous les 100 mètres. On klaxonne à Mada, mais pas autant ! Mais le traffic n'est pas aussi intense non plus : il ne faut surtout pas regarder la route, vas-y que je te double à gauche, que je te double à droite, que je change de voie... Et ça pile pour éviter une moto, et ça klaxonne, et ça insulte : 'Madagascar' avec l'avertisseur, une insulte à Mada, un signal de ralliement des malgaches de l'étranger, un moyen rapide de dire "Attention je suis derrière toi et si tu ne t'écartes pas, je te rentre dedans" au Vietnam...

La route, c'est encore ce mélange bizarre. Un mix entre la 4-voies et une route nationale à Madagascar. C'est une 4-voies mais sans séparation au milieu, avec en plus une voie pour les motocyclettes sur le côté. Je n'ai pas bien compris les règles, les motos sur le bord droit, puis les véhicules rapides après, et les camions au milieu (pour éviter qu'ils écrasent des motos) et les camions sont aussi dangereux que n'importe où !

Sinon, on était les seuls étrangers, personne ne parlait anglais, ni français, et j'ai pu pratiquer mon vietnamien, et ça valait le coup, ma prof de vietnamien l'a remarqué !

à Suivre...

lundi, avril 23

The Saigon Sifaka strikes back...

J'ai un pote qui est ici depuis au moins 2 semaines. Il est en stage ici un peu, parce qu'il a lu mon blog. Il s'est dit : "pourquoi pas moi ?". Trois membres de la mafia MIAGe de Rennes à Saigon, c'est cool ! En plus, de son humour décapant, il a ramené : des livres, du chocolat, du vin et du fromage, ça fait du bien !

J'étais tellement content de trouver des livres infermables que me suis rendu compte que même la circulation de Saigon ne m'impressionne plus, avant je me tenais prêt à sauter au moindre truc (je pouvais lire un peu, une lettre ce n'est pas très long, je lis des passages...) Maintenant, je prends carrément un bouquin, je me mets des écouteurs sur les oreilles et je fais confiance au chauffeur de motorbike. Je fais mon parisien : xe om, boulot, dodo. Je dis ça mais je me retourne quand même pour regarder les filles ;-)

Comme je ne poste plus très souvent, par manque de temps et d'inspiration, et aussi parce que la communication ne marche pas sans feed back, et puis il fait trop chaud, et j'ai peur de rester très longtemps derrière ma machine qui est sous le ventilateur qui menace de se décrocher et me décapiter et parce que la pluie tarde à venir et parce que la vie est belle et que je suis tout le temps dehors, sauf quand je suis à l'intérieur en train de travailler donc pas en train de raconter ma vie, je ne fais plus que répondre à la question What are you doing ? sur twitter. C'est marrant, ça fait un peu exhibitionniste mais bon... je peux dire des bêtises à chaud en envoyant des SMS au serveur qui les mets sur Internet et qui envoie le même message à tous ceux qui m'aiment et qui me suivent :-)

Je ne promets rien, je vais peut-être finir les articles que j'ai en brouillon depuis des mois, en attendant, vous pouvez vous rabattre sur les comptes-rendus presque quotidiens des rebelles qui se battent contre le coté obscur de la force...



Darth Vader c'est l'ennemi...

et je continue à lire : 23 avril journée mondiale de livre...

samedi, avril 7

Avec un H comme dans Professionnel

C'est bientôt la saison des pluies. Et comme je l'ai dit dans un précédent article, notre maison n'est pas une maison, c'est le titanic : elle prend l'eau.

Il a plu un peu la semaine dernière. Et le balcon du premier étage est bouché. Du coup, je suis fier d'habiter dans la seule maison du quartier avec un balcon piscine. C'est un peu crade, mais comme disent les filles, c'est funny... et ça rafraîchit le bureau. Quand il fait 40°C, on prend tout ce qui peut rafraîchir...

Donc le propriétaire a envoyé quelqu'un pour réparer l'évacuation du balcon. Il est arrivé les mains dans les poches sur son motorbike. Il regarde et il nous demande si on n'a pas quelque chose pour déboucher le trou. Comme si on l'aurait appelé si on pouvait le faire nous même... Il regarde, prend son téléphone, appelle des gens, et il me demande de lui ouvrir la porte parce qu'il repart.

Et là je remarque le seul outil qu'il avait avec lui : une hache !

mercredi, mars 7

Tu sais ce qu'on fait des gens sarcastiques ?

Il est presque 19h à Saigon. Je suis tout seul au bureau, il fait chaud, j'arrête de travailler, je m'en vais à la douche, quand Ring my bell chante mon téléphone en vibrant sur le bureau :
- Hello ?
- Hello ? t'es où ?
- Devant mon mac...
- Il t'a appelé ?
- Non.
- parce qu'Il m'a appelée, Il est à la cantine, tu nous rejoins ? Moi, j'y vais tout de suite parce qu'Il a dit qu'Il allait mourir...
- ?? OK.
[...]

Une demi-heure plus tard, à la cantine.
- Salut !
- Salut ! je suis enceinte.
- Qui est enceinte ?
- Moi !
- Hein ?
[...]

Je vois bien qu'ils se moquent de moi, mais... Vu le dramatique de l'appel qui m'a fait venir, j'ai hâte de savoir !
- Faut qu'on lui trouve un nom ! me dit-Elle.
- Hein ?
- Un nom de garçon ! D'accord ? demande Elle à Lui
- Non, plutôt un nom de fille parce que c'est chi*** ! répond Lui.
[...]
- Gédéon ? [Monsieur et madame Groidanlapiscinénesaiquenfer ont un fils...]
- Gédéon c'est bien, me répondent-ils enthousiastes.
- Je peux savoir ce qui se passe ?
- Je suis enceinte, me répète Lui.
- Toi ?
- Tu ne vois toujours pas ? me demande Elle.
- Non...

Elle me donne un indice : "un an de gestation..." Je n'ose pas imaginer le truc, ils commencent à me faire vraiment peur.
- On a faim, dit Lui.
- On ?
- Oui, "on", je suis deux maintenant...
- Je veux bien une bière.
- Nous aussi tiens, dit Lui.
- Vous buvez trop les gars, dit Elle.
- A. m'a dit qu'il faudra l'inscrire aux alcooliques anonymes dès sa naissance, répond Lui.
[...]

Début du passage un peu sale. Âmes sensibles, vous savez ce que vous avez à faire.
- Alors, c'est quoi le truc ?
- Quand je vais déposer des amis à la piscine, j'ai des aliens qui sortent avec eux...
- Ah... Depuis quand tu le sais ?
- 3, 4 jours... et le pire c'est que l'alien peut sortir tout seul, tu as un alien dans tes sous-vêtements le matin, très agréable...
- Brrr...

Et là, Lui commence à me parler de té-a-edanla-ene-i-a tænia. Surpris, j'étais parce que Lui semble plutôt bien portant... Je voyais l'hôte du ver solitaire comme une personne plutôt maigre qui mange beaucoup sans grossir.

Retour sur terre pour moi, je mange souvent dehors, dans les petites gargottes. Au début, je faisais attention, je ne prenais ni salades, ni crudités. Je m'assure toujours que la viande de porc est cuite à coeur. Le steak je le préfère saignant. Et avec le temps, je me suis relâché... De toutes façons ce week-end on se barre sur la côte je pense...

Le ver solitaire, qu'on attrape avec de la viande de porc ou de bœuf mal cuite, n'est pas si grave que ça, c'est juste gênant d'y penser. Par contre, la nourriture crue, mal nettoyée, peut transporter les œufs de la ténia du porc, et peut provoquer la cysticercose.

En tout cas ce qui est sûr, c'est que les gens qui déposent leurs amis n'importe où ne devraient plus le faire, il faudrait les sensibiliser pour qu'il sachent que beaucoup de maladies sont liées à leur activité illicite. Il faudrait leur dire de déposer leurs amis à la piscine... ça éviterait aux mouches et aux autres êtres coprophages de répandre des maladies...

Extrait de discussion entre Elle et Lui :
[...]
- Tu sais ce qu'on fait des gens sarcastiques ?
- On leur offre des vers ?

mardi, mars 6

ça pique là-bas...

Je suis passé déposer des potes à la piscine et ça m'a rappelé que le piment, non seulement ça pique ici, ça pique aussi là-bas !

Et qu'est-ce qu'on en mange du piment ici. À chaque fois que j'achète à manger dans la rue, j'ai droit à 2 petits piments rouges.

Le piment se découpe à la cuillère (parce qu'il n'y a jamais de couteau à table) dans la petite coupelle à sauce. Que ça soit de la sauce de crevette fermentée - qui a une odeur tellement forte que les étrangers ont un peu de mal, je ne peux pas en manger beaucoup (parce que allergique aux crevettes, je suis) mais j'en mange, c'est particulier comme sauce, et j'aurais du mal à manger cette sauce ailleurs - que ça soit du nioc mam, que ça soit de la sauce soja. Tu découpe toujours le piment dans la sauce. Tu arroses ton bol ou tu trempes le morceau que tu veux manger dans la sauce.

Quand au petit déjeuner, je prends de temps en temps un plat de nouilles aux légumes (Mi Xao) avec des nems et des petits bouts d'omelette, si je prends à emporter, j'ai droit à un petit sachet de nioc mam avec du piment prédécoupé. Arrivé à la maison, je n'ai plus qu'à arroser mon plat de nouilles.

À chaque fois que je mange avec les filles du boulot, je suis impressionné, elles ne peuvent pas manger sans piment ! Je n'en ai pas trop l'habitude, à Mada on ne mange pas épicé, ça dépend des gens - il n'y a pas systématiquement du piment dans les plats...

D'après un pote vietnamien un peu playboy, pour savoir si une fille est jalouse ou pas, il faut la faire manger épicé, si elle aime, tu peux la tromper... Du coup, il m'a dit les filles de Thaïlande, elles ne sont pas jalouses du tout parce qu'elles aiment bien quand c'est hot and spicy.

Et moi, j'aime bien manger épicé, mais pas les deux en même temps (n'est ce pas Alex ?)...

dimanche, février 25

Têt Nguyên Dán [encore]

Dimanche dernier, j'ai passé la journée avec Thang, son petit frère et sa petite soeur. Cette fois j'ai assuré, j'ai apporté l'enveloppe rouge et donné le lucky money à tous...

Nous avons passé la journée ensemble. Re-promenade sur Nguyen Hue. Pris des photos, joué aux touristes asiatiques. Thang m'a dit qu'il devait avoir sa photo sur une exposition de photos des événements qui ont marqué l'année dernière. En effet, il fait partie d'une équipe d'étudiants (BKPRO - l'université polytechnique de Saigon) faisant de la robotique. Le Vietnam - son équipe - a gagné le concours Robocon de l'année dernière. Il était déçu parce que la photo affichée ne le représentait pas... mais il a quand même pris une photo à côté de la photo.

Dès que je prenais une photo avec le frère et la soeur de Thang, d'autres personnes voulaient prendre des photos avec moi, ça fait bizarre, je n'ai encore rien fait et je suis déjà une star... je me demande comment ce sera quand ce sera le cas (je cherche un groupe de Ska vietnamien pour jouer de la basse dedans)... Et sinon, je cherche toujours une photo de moi prise par des journalistes quand je tapais sur des tambours chinois (pour la danse du dragon). J'aurais dû leur demander pour qui ils travaillaient...

J'ai essayé de me battre pour avoir ma part de banh trung mais je suis trop grand, et les personnes qui faisaient la distribution n'arrivaient pas à m'atteindre (ou le contraire) l'assiette se faisant attraper en route... mais Thang était plus malin (et plus petit) nous avons réussi à avoir notre part de Banh Têt !

Le banh têt ou banh trung, gâteau traditionnel du têt ressemble au koban-dravina [gateau traditionnel malagasy, fait avec du riz et de l'arachide, un gâteau sucré], mais seulement d'aspect. Il est fait avec du riz, des haricots et du porc, un gâteau salé, le tout enveloppé dans de la feuille de banane.

Après notre promenade, nous sommes allés à la messe à la cathédrale Notre-Dame de Saigon, la chorale était très sympa ! Il faisait faim, quand il fait faim, le soir, rien de tel qu'un bon Pho. Après nous avons fini à la maison pour déguster le banh trung qu'ils ont ramené de chez eux.

Le mardi d'après, Thang me dit "je passe te chercher à 9h, nous irons manger chez moi (dans ma famille) puis nous irons à Vung Tao (Cap Saint Jacques en Français)"
Je dis OK.

Il arrive à 10h, direction le centre ville. Nous arrivons chez un ami à lui. Ils sont 2 dans le salon en train de discuter avec la maman, en buvant du thé et en mangeant des graines de citrouille (comme dans le Maghréb !). Nous entrons, saluons la maman, les deux jeunes, échanges de voeux... Nous discutons un peu, je ne sais pas exactement se qui se passe, les autres discutent en Viet'. Je crois comprendre que le programme n'est pas fixé d'avance...

On entend une motorbike arriver, et on voit arriver Janet [une jeune et jolie cubaine qui fait ses études à Saigon] et un autre pote à Thang. Ils restent un peu discuter, échange de voeux et on se bouge. Direction une autre maison en ville, la même scène... et l'équipe s'étoffe. En sortant de Saigon, nous sommes 7 sur 4 motorbike. Quelques kilomètres plus loin (10km ?) Nous arrivons chez une amie de Thang, dans un quartier qui ne fait plus partie de Saigon, un quartier avec que des belles maisons, mais un quartier encore en train de se construire.

Les parents nous font entrer, nous invitent à manger (il est presque midi). Thang explique que ses parents ont déjà prévu à manger pour tout le monde et tout... Du coup les parents de la copine insistent pour qu'on prenne au moins des fruits avec eux. Le papa parlait espagnol et devisait gaiement avec Janet...

Chez Thang, où du poisson, du banh trung, de la bière, du riz (bien sûr), du poulet, des chips de crevette... nous attendaient. Nous nous sommes jetés sur la nourriture et nous ne nous sommes pas attardés, à la fin du repas - c'était bien bon - nous avons rejoint notre étape suivante, la maison de Khan, un colloc' de Thang.

Vung Tao, c'est mort, pourtant je me suis préparé psychologiquement pour la baignade... mais je n'en voulais pas à Thang, j'ai tendance à faire pareil, et je suis nul en organisation. Et la tournure des événements ne me déplaisait pas.

Arrivée chez Khan, on se rafraîchit dans le salon, en grignotant des graines de citrouilles grillées. Puis je ne sais pas qui a proposé de jouer au cartes... Donc jeu de cartes, un jeu bien débile (je peux le dire parce que j'ai joué et perdu des sous) une sorte de black-jack ou tu paries à l'aveugle sur ton jeu. C'est comme au loto... juste de la chance... j'ai perdu 20 000 Dong (c'est la honte - de jouer des sous, mais aussi de perdre ! mais malheureux aux jeux...) Je n'aime pas jouer des sous aux cartes, mais là c'était une exception, c'était à l'occasion du têt.... Je crois que Thang va se trouver une copine cette année, il doit au moins 40 000 Dong en tout à tout le monde...

Après le jeu de cartes, il faisait moins chaud dehors, nous sommes allés nous promener et prendre des photos sur les quais. Au milieu des fleurs... C'est sympa le printemps quand même ! puis nous sommes allé voir un autre pote à Thang, qui nous a accompagné dans un café japonais pour boire du ca phe rum da (café glacé au rhum...)

La journée s'est super bien passée, j'étais très content. J'aime bien ces petits jeunes, ils sont sérieux, ils respectent les anciens, ils respectent la tradition et ils sont ouverts... Thang m'a dit que la veille, lui et ses camarades de classe étaient allés rendre visite à leur professeur, les filles ont fait à manger, et les garçons jouaient au cartes (c'est normal, les filles aux fourneaux !) et si je m'installe ici, c'est sûr, je me fais prof' !

Le soir, je n'avais pas beaucoup envie de rentrer à Saigon, du coup je suis resté avec Thang (ça l'arrangeait), nous sommes encore allé visité un cousin à lui. Bu des bières. Diné avec sa famille - élargie deux cousins, la femme et les enfants d'un des cousins, la soeur de son père, des cousines.

Après le repas, nous avons prié avec sa famille pour commémorer le jour du décès de son grand-père, ça faisait vraiment comme à la maison... Et le lendemain, lever à 4h pour le mercredi des cendres (c'est l'heure à laquelle je me couche...) et j'étais impressionné parce que l'église n'arrivait pas à contenir tout le monde - et il n'était que 4h du mat'...

Plus tard dans la matinée, nous sommes encore allé visité un autre ami de Thang. Ensuite nous avons rejoint Khan qui m'a emmené faire un tour dans la zone industrielle de la ville (Bin Hoa), qui est une des plus grandes zones de production du Vietnam. Et là, que des usines à perte de vue, mais vides (comme un dimanche). Impressionnant !

Vạn sự như ý !